La gestion publique concerne l’ensemble d’une communauté dans une entité administrative. Elle requiert cependant certains contrôles afin d’éviter les bavures de la part des décideurs. C’est dans ce cadre que le comité de veille citoyenne entre en œuvre. Cette dernière s’assure que les dirigeants axent leur gestion sur l’intérêt des administrés.
Comité de veille citoyenne : un outil de contrôle efficace
Par définition, un comité de veille citoyenne est une structure ayant comme principale vocation le suivi des problèmes prioritaires au sein de leur entité. Cette dernière peut être une commune, un cercle, une région, etc. Son but est avant tout de s’assurer que la gestion publique se fait dans le respect de l’équité et des réglementations en vigueur. Cet audit vérifie si l’exécution des ressources se fait en prenant en compte l’intérêt de la population. Cette commission prend en charge l’analyse, l’évaluation puis le rapportage des travaux réalisés par les dirigeants et les structures dirigeantes. Cette explication n’est pas complète, car le champ d’action d’un comité de veille citoyenne est tellement étendu. La mise en place de cet organe est du ressort d’un conseil local, régional ou communal de la société civile. Cette création doit respecter les principes et les procédures en vigueur.
Les profils pouvant intégrer un comité de veille citoyenne
Bien souvent, les personnes pouvant intégrer un comité de veille citoyenne sont triées sur le volet. En effet, ce n’est pas tout le monde qui peut mener à bien les tâches qui incombent à ces agents de contrôle. D’autant plus, qu’afin de garantir la pérennité de cet organe, il est important que ses membres répondent à certains critères bien précis. Pour intégrer cette structure de veille, il est essentiel d’être engagées dans le développement de sa communauté. Il faut également des personnes dévouées et crédibles. Ces gens-là doivent aussi posséder quelques savoirs-faires et compétences. Ils sont tenus d’axer leur intervention sur une politique de résultat. Cette attitude leur permettra de remplir efficacement leur fonction et de satisfaire l’entité qui les engage.
Un intermédiaire entre les administrés et les dirigeants
Pour mieux contrôler la gestion publique, il est souvent nécessaire de recourir à des auditeurs venant de la société civile. C’est dans cette optique que le comité de veille citoyenne a vu le jour. Celui-ci ne se contente cependant pas d’évaluer les travaux effectués par les dirigeants. Il va même jusqu’à établir un dialogue entre les élus et les électeurs, administrés et dirigeants et ainsi de suite.
Cet organe constitue un véritable rempart empêchant les acteurs de la gestion publique d’abuser du pouvoir auquel ils sont mandatés. Il s’assure que ceux qui ont la mainmise sur les affaires de la communauté prennent leur responsabilité en main. Les personnes travaillant dans le domaine de l’administration publique à tous les niveaux de l’organigramme sont surveillées. Elles seront ainsi obligées de réaliser les tâches auxquelles elles sont rattachées dans le respect des normes. La gestion des affaires publiques bénéficiera alors davantage de pérennité. Elle sera également plus transparente, équitable, efficiente et durable.