La survie de l’humanité dépend de l’état de l’environnement. Celui-ci doit, de ce fait, être pris en compte dans les décisions des entreprises et des États. D’ailleurs, ces entités sociales et administratives considérées comme puissantes sont les structures les plus récalcitrantes lorsqu’il s’agit de respecter l’environnement. Les veilles citoyennes ont été mises en place afin de surveiller le comportement de ces organisations et de leurs dirigeants.
Des organes pour faire valoir l’avis des citoyens sur la question environnementale
En matière d’éco-responsabilité, les citoyens sont parmi les plus sollicités. Cependant, bien souvent, ils n’ont pas leurs mots à dire quand il y a des choix scientifiques ou technologiques impliquant l’environnement. Des fois, on les demande de se prononcer sur le sujet. Toutefois, leurs opinions sont écartées d’un revers de main par les décideurs. Ce refus de prendre en compte l’avis de la société civile a deux explications. Premièrement, le débat et l’information sur l’environnement demeurent l’apanage des scientifiques, des entreprises et des politiciens. Deuxièmement, les idées des citoyens en la matière sont parfois incompréhensibles, voire obscures. Pour pallier à ce manque d’échange entre les instances dirigeantes et les civils, des associations ont vu le jour. Ces dernières visent à élargir les débats au plus grand nombre. D’autant plus que le public constitue la première victime ou bénéficiaire des innovations techniques et de leur impact sur l’environnement.
Un organe civil prenant part aux processus décisionnels sur la question écologique
La question écologique occupe une partie non négligeable des actualités internationales. En effet, le réchauffement climatique est sur toutes les lèvres. Dans les médias, on entend parfois parler de certains projets innovants et de leur impact sur l’environnement. Il s’agit, par exemple, de l’installation d’éolienne, de la culture et de la vente d’organismes génétiquement modifiés, etc. Par ailleurs, afin de promouvoir la démocratie, certains pouvoirs publics décident de mettre sur pied une participation structurée. Cette dernière, appelée également participation citoyenne, donne au grand public la possibilité de se prononcer sur des sujets d’ordre environnementaux. Elle constitue aussi un moyen efficace pour offrir à la société civile l’opportunité de contribuer aux processus décisionnels. Ceux-ci peuvent être liés aux conditions de vie et à l’écologie.
La participation citoyenne pour mieux promouvoir le droit à l’environnement
Pour mieux cerner le rôle des veilles citoyennes sur la protection de l’environnement, il est important de connaître la véritable vocation de ces structures. Ces organes civils constituent avant tout un rempart pour contrecarrer les bavures des dirigeants. Ils prennent en charge l’évaluation, l’analyse et le rapportage des projets des responsables politiques. Leur champ d’action s’étend notamment aux questions d’ordre écologiques. Les veilles citoyennes apparaissent comme une garantie contraignant les autorités étatiques à axer leur décision sur le respect de l’environnement. Elles s’assurent que les initiatives prises par ceux qui sont au pouvoir ne vont pas à l’encontre du droit à l’environnement. Celui-ci tire ses origines de nombreuses conférences et conventions des Nations Unies. Il promeut, entre autres, la politique de développement durable qui est privilégiée par une large majorité des pays du monde.