La participation citoyenne est une tendance qui tend à se développer ces dernières années. Il s’agit d’un processus diversifié qui permet à la société civile de prendre part, en quelque sorte, aux prises de décision. Il constitue de ce fait un outil redoutable pour promouvoir la démocratie et l’évolution du droit. Cela explique l’essor des veilles citoyennes au sein de certaines entités administratives.
Un organe pour étendre le champ d’action des citoyens
La véritable raison d’être de la démocratie est de donner à chaque membre d’une entité administrative la possibilité de prendre part à la vie publique. Un comité de veille citoyenne offre d’ailleurs aux civils cette opportunité. Il a comme but principal le suivi des problèmes prioritaires au sein d’une communauté. Celle-ci peut être une ville, une région, etc. Cet organe représentatif a le droit contrôler les actions des instances dirigeantes. Il s’assure que les initiatives prises par les responsables sont axées sur l’intérêt du public. Il constitue, de ce fait, un contre-pouvoir servant à contrecarrer les bavures des autorités compétentes. La société civile, le conseil communal ou régional sont à l’origine de la création de cette cellule de veille. Cela se fait dans le respect des réglementations et des procédures en vigueur. S’il en est autrement, ce comité perdra en crédibilité et, par conséquent, en autorité.
Une solution aux failles de la démocratie représentative
La démocratie représentative est le système politique adopté par la majorité des pays dans le monde. Elle permet au peuple, par le biais d’une élection, de mandater une ou plusieurs personnes, pour le représenter. Ces individus que les administrés ont choisis peuvent appliquer les lois ou les mettre en place. Sachez cependant que cette organisation comporte des failles. Celles-ci comprennent notamment une vision à court terme. En effet, souvent ces autorités n’occupent leur poste que pendant 4 à 6 ans suivant selon le type de mandat. Cette échéance n’est pas compatible à certains enjeux de taille telle que l’écologie. Dans certains cas, elle occasionne une absence de décision ou une prise de décision qui n’est pas accompagnée des moyens nécessaires. En démocratie représentative, les élus ne représentent pas vraiment un peuple compte tenu des taux d’abstention, du mode de scrutin…
C’est pour combler à ces lacunes du système susmentionné que la veille citoyenne entre en œuvre. Elle permet à la société civile de s’impliquer plus efficacement dans le processus décisionnel des pouvoirs exécutifs et législatifs.
Une cellule qui favorise les échanges entre les autorités et les citoyens
Un échange constructif entre les décideurs et la société civile est nécessaire pour promouvoir l’évolution du droit. La veille citoyenne d’information peut d’ailleurs se charger de cette communication. Elle constitue un intermédiaire entre public et les dirigeants. Grâce à cet organe, les administrés ont la possibilité de transmettre leurs plaintes, leurs attentes et leurs aspirations aux autorités compétentes. Pour conclure, sachez aussi que cette cellule ne se contente pas du rapportage des opinions du plus grand nombre auprès des responsables. Effectivement, ce comité se charge aussi de l’évaluation des actions et des initiatives prises par les administrateurs. Si cet organe constate un abus, il est en mesure de prendre certaines mesures.